Faire découvrir et aimer la nature et
l'environnement qui nous entourent
afin de les préserver.
La commune de Saint-Genis-les-Ollières (Rhone) ainsi que l’Ouest Lyonnais constituent nos principales zones d'action.
François GUERROUE, co-réalisateur, sera présent et commentera son travail.
Toutes les infos sur ce film et le "Comité Centrales" qui en est à l'initiative, ainsi que des propositions d'actions : https://comitecentrales.noblogs.org/
Samedi 21 janvier, FNE Rhône a invité ses associations fédérées, dont Chante-Ruisseau, à une matinée d'échanges à la Maison de l'Environnement. L'objectif de cette rencontre était de renforcer les liens entre les acteurs de protection de l'environnement sur le territoire du Rhône pour mieux s'entraider. 10 associations ont répondu présentes à cet évènement, qui fut l'objet de discussions très intéressantes, chacun évoquant ses actions militantes et ses succès.
Sous l’autorité du Maréchal Rohaut de Fleury, une première couronne d’une 15zaine de forts a été bâtie vers 1830 pour défendre la ville de Lyon. Mais très vite, cette ligne de défense se révèle inadaptée avec l’évolution des matériels militaires ennemis utilisés pendant la guerre de 1870. Juste après cette guerre, une deuxième couronne défensive, constituée d’une 12zaine de forts plus éloignés du centre ville, a donc été construite de 1874 à 1893, sous l’impulsion du Maréchal Séré de Rivières. Mais, comme leurs prédécesseurs de la 1e couronne, les forts de la 2e couronne n’ont jamais eu à affronter le feu de l’ennemi.
Le GR (chemin de Grande Randonnée) 169 passe par des forts de cette 2e couronne au cours d’un périple de 170 km à parcourir en 8 à 10 jours.
Ainsi, ce GR 169 passe par le fort de Chapoly, avec ses marques rouges et blanches caractéristiques, et continue son périple dans la commune de St Genis et, aussi, dans certaines communes voisines.
Ce GR 169 est l’objet d’un Topo Guide de la FFR (Fédération Française de la Randonnée pédestre) intitulé Le Grand Lyon à pied – La métropole par les forts (1ère édition : juin 2022).
Le fort de Chapoly venait en appui des forts du Paillet à Dardilly au nord, et du Bruissin au sud. Issu des dernières générations des forts Séré de Rivières, sa construction en béton se termina en 1893. Il était protégé par des fossés de 4 mètres de profondeur et le plateau était entouré de casemates. Ce fort accueillait une garnison d’environ 200 hommes.
Pendant la première guerre mondiale, il fut occupé par le 11ème Régiment d’Artillerie à pied puis, jusqu’en 1939, les déserteurs et insoumis militaires y furent internés.
Au début de la deuxième guerre mondiale, le 298ème Régiment d’Infanterie y a stationné jusqu’à l’armistice de juin 1940. Ensuite, ce fort a été un lieu d’emprisonnement d’étrangers assignés à résidence (GTE centre de Groupement de Travailleurs Étrangers n° 972), ainsi qu’un lieu de détention des rafles menées par les partisans du régime de Vichy ; ainsi lors d'une rafle le 26 août 1942, une centaine de juifs, principalement des femmes et des enfants, sont internés au fort pendant plusieurs semaines avant d'être transférés vers le camp de regroupement de Vénissieux, puis au camp de Drancy pour finir au camp d'Auschwitz. A partir de sa libération par le Maquis en 1944, des soldats de l’armée allemande y ont été emprisonnés,avec, parmi eux, des Russes qui avaient été souvent enrôlés de force.
Après la guerre, le fort a été désaffecté. Dans les années 1970, une grande partie de l’ouvrage (il ne reste que l’ancien casernement) a été détruit au profit d’un I.S.E.S. (Institut Spécialisé d’Éducation Surveillée) dépendant du ministère de la justice. Celui-ci a été remplacé par un C.A.E.I (Centre d’Action Éducative et d’Insertion) dans les années 2015.
Fin 2015, le site est proposé par le préfet pour accueillir une population Rom en provenance de plusieurs camps de l’agglomération lyonnaise. Cette population d’une centaine de personnes y est restée pendant 3 ans, le temps que la 20taine de familles hébergées trouvent une voie d’insertion via un programme I2DE (Insertion par l’Education et l’Emploi). Suite au départ des Roms en 2019, le site du fort a été l’objet de dépôts sauvages divers, notamment issus d’activités de travaux publics.
Aujourd’hui, en septembre 2022, les dépôts sont toujours présents, mais ils augmentent peu car la préfecture a récemment installé une barrière d’accès au site.
Pour l’équipe municipale en cours de mandat (2020-2026), l’avenir de Chapoly ne fait pas partie de sa feuille de route. Pour Chante-Ruisseau, ce terrain, qui appartient à l’État, pourrait devenir un lieu communal et/ou intercommunal avec la mise en place d’activités douces et génératrices de liens, telles que : centre aéré, jardins familiaux, activités associatives diverses, centre d’initiatives pour l’environnement, construction sur la partie autorisée par le PLU d’une zone d’habitat bioclimatique... La réflexion sur le devenir du fort de Chapoly devrait être élargie aux communes voisines, aux associations, et au public en général, avant que l’État ou d’autres collectivités ne nous imposent leurs projets…
Endossant leurs déguisements de cantonniers, trois vaillants adhérents ont affronté la pluie ce mercredi 9 novembre pour notre 10ème Rando’Nette.
L’avenue Marcel Mérieux depuis le château d’eau jusqu’au rond-point des Grandes Terres a vu ses fossés et les bordures de champs contigus débarrassés de blocs de polystyrènes, débris plastiques, jantes, canettes, bouteilles, paquets de cigarettes. La poubelle citoyenne sous l’abribus des Grandes Terres semble efficace : peu de déchets aux alentours. Une initiative à reproduire ? Encore faudrait il que les utilisateurs songent à la vider de temps en temps.
La poubelle citoyenne
De même moins de dépôts que précédemment rues du Château d’eau, des Monts d’Or et du Vorlat. Mais quand même quelques incivilités notoires avec dans un fossé rue des Monts d’Or un sac plastique contenant des crottes de chien. Si le maître prend la peine de ramasser les crottes, qu’il les emporte chez lui pour les mettre dans une poubelle : les crottes de chien sont moins nuisibles dans la nature que le plastique ! Egalement une couche bien garnie à l’entrée Est de Val Fontaine, et aussi un chantier de construction de maisons sous le château d’eau insalubre avec des plastiques et déchets divers à tous vents (21 rue de Château d’eau) : nous demandons aux autorités municipales de constater ces infractions et de verbaliser les propriétaires et/ou entreprises responsables : de vrais gougnafiers. Récemment d’ailleurs, à proximité de ce chantier, nous avions du nous mêmes évacuer de très grands cartons déposés à côté du silo à verres le plus proche. D’autres professionnels seraient également à éduquer : ceux chargés des raccordements des réseaux de téléphonie et fibre, abandonnant assez systématiquement au pied des logettes ou des poteaux des morceaux de câbles et leurs gaines isolantes.
Une plaque de fibrociment abandonnée rue du Château d’eau a été repérée et n’a pu être emportée à pied.
Des encombrants sont systématiquement déposés devant les Conviviales, que nous ne sommes pas en mesure d’évacuer : une action auprès des résidents serait à mener.
Nous avons également trouvé un panneau de signalisation routière au milieu de déchets végétaux...
Et toujours les traditionnelles canettes, bouteilles plastique, emballages divers ...
Les abords de la rue Kayer, très fréquentée, recèlent toujours de nombreux déchets divers : masques, canettes, bouteilles, mouchoirs, mégots, papiers de bonbons et friandises, sac poubelle empli d’excréments, grand bidon de carburant, et même boîte de préservatifs Durex ...
Couche, crottes emballées ...
Seulement trois volontaires pour cette opération d’utilité publique, cela nous semble bien peu. Même si nous comprenons la réticence à nettoyer les saletés des autres quand on est soi-même très respectueux et attentif à ses propres déchets, nous croyons aux vertus pédagogiques et symboliques de ces ramassages.
Des entreprises de téléphonie oublient parfois, à coté des logettes, des gaines et autres câbles ... d'autres entreprises, ou des particuliers, préfèrent utiliser les haies de nos chemins plutôt que de se rendre à la déchetterie.
Merci à Marie et à ses deux enfants Léo et Clément pour la participation à cette 9ème opération Rando’Net du mercredi 12 Octobre 2022.
Marie, qui a eu connaissance de cette opération par le réseau Facebook de la mairie, nous raconte sa matinée Rando’Net :
« Nous sommes partis de la rue des monts d'or où nous habitons et nous avons pris les petits chemins à travers champs pour nous rendre jusqu'au stade.
Léon et Clément n'ont pas arrêté de me dire que les gens étaient des cochons et m'ont aussi demandé : pourquoi il y a des gens qui jettent leurs déchets dans la nature ?
Difficile de répondre à cette question, quand nous même, avec mon mari, on leur rabâche depuis toujours que ce n'est pas bien de jeter les déchets par terre, que c'est sale, que les autres n'ont pas envie de voir nos déchets par terre et surtout que ces déchets finissent pour certains dans l'eau et dans le ventre des animaux....
Merci pour cette belle initiative, et j'espère que nous serons plus nombreux la prochaine fois ! ».