La cantine familiale, un plus pour les enfants !
Au moment où la municipalité veut agrandir le restaurant scolaire, des Saint Genois s’interrogent sur le devenir de la cantine familiale. Chante-Ruisseau vous présente le témoignage d’une maman :
« A trois ans, Eric a quitté sa nounou pour rentrer directement à l’école maternelle. Se posait alors la question de la cantine , de la garderie du matin et du soir. Travaillant tous les deux comme beaucoup de parents, nous n’avions pas le choix. Lors de l’inscription à la cantine, la mairie nous a fortement conseillé de choisir la cantine familiale. D’abord très réticente comme toute maman inquiète de voir son fils pris en charge par des inconnus, j’ai eu l’occasion de rencontrer Catherine, une des assistantes maternelles en charge de la cantine familiale lors d’un rendez vous organisé par la mairie.
Et ses arguments ont été convaincants :
Les enfants étant peu nombreux, la prise en charge au niveau du repas était bien meilleure.
Catherine leur faisait découvrir des tas de plats différents qu’ils n’auraient jamais mangés à l’école ;
Les journées étaient moins longues car les enfants n’y passaient pas la journée entière.
De plus le prix était le même.
Je dois dire que je ne regrette pas cette période. La cantine familiale par le biais de ses assistantes maternelles a largement contribué à l’épanouissement de mon fils et lui a évité le stress de la cantine.
Il est aujourd’hui charcutier traiteur et ce n’est peut-être pas un hasard …»
Colette Alsafrana
Fiscalité communale et plus values immobilières
Le classement d’un terrain en zone constructible entraîne des coûts d'équipements pour les communes et constitue une véritable aubaine pour les propriétaires bénéficiaires, pouvant parfois centupler la valeur de leur bien.
La loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement permet aux conseils municipaux d'instaurer une taxe communale sur les cessions à titre onéreux de terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement. La loi ne vise pas les plus values inférieures à 200% et prévoit certains cas d'exonérations. Lorsqu'elle trouve à s'appliquer, la taxe forfaitaire représente 6,66% du prix de cession.
A l'heure où l'Etat reporte sur les collectivités locales de plus en plus de charges sans toujours les compenser et où les communes éprouvent des difficultés à trouver des ressources, une telle mesure apparaît simple à mettre en œuvre, et parfaitement conforme aux principes généraux d'adéquation aux facultés contributives de chacun.
François Michiels
Le chemin rural 18 est sans issue !
Le chemin rural 18 qui part de la rue du Vorlat et qui passe à côté des Conviviales et se dirige vers le Méginand était dernièrement relié (certes officieusement) au Chemin des Monts d’Or avec une coursière qui traversait des champs. Ces champs qui appartiennent à des propriétaires privés et qui sont de nouveau cultivés, nous devons les respecter. Par contre, la commune, dans le cadre du projet nature, se doit de trouver un cheminement alternatif afin qu’il y ait continuité entre le chemin CR18 et le chemin des Monts d’Or qui permet de rejoindre le Plateau de Méginand.
Nous espérons vivement qu’un accord avec des propriétaires par la signature de convention de passage pourra rapidement aboutir pour le plus grand bonheur des nombreux promeneurs qui fréquentent ce secteur.
Plus de place pour les piétons et les cyclistes ...
Le chemin Finat-Duclos, unique voie directe entre Tassin et St Genis-les-Ollières va faire l'objet dans les années à venir, d'un réaménagement. L'emprise supplémentaire servira à accueillir les piétons et les cyclistes.
Le Grand Lyon va investir 10 millions d'euros pour ces travaux.
Ceux-ci concerneront tout d'abord le tronçon du carrefour Deperet au pont Antoine Pardon (Torey) puis ensuite celui du pont A. Pardon à la déchetterie à l'entrée de St Genis les Ollières.
Le début des travaux est prévu pour 2014.
D'ici là auront lieu diverses réunions avec les riverains.
Il est dommage que les communes ne travaillent pas ensemble sur la même voirie. A quand la suite des travaux sur Saint Genis ?
Pour une meilleure gestion de l'éclairage public
Des investissements sont en cours à la fois sur le réseau public d'éclairage et dans les lotissements de la commune pour réduire les consommations d'énergie et les pollutions lumineuses du ciel. Ces opérations sont tout-à-fait louables, et il apparaît possible d'aller plus loin que la simple mise aux normes européennes des lampadaires.
Tout en accroissant le confort des usagers et sans provoquer d'angoisse aux passants nocturnes, une diminution variable selon les besoins de l'éclairage, comme cela a été expérimenté à Bruxelles, permettrait des économies d'énergie et de maintenance de 50 à 70%.
Chante-Ruisseau souhaite engager une pré-étude sur ce thème et a demandé à la Mairie les informations techniques nécessaires. Les résultats seront publiés dans un prochain journal.
« ça fait sale ! »
Ce printemps, un employé d’une entreprise d’espaces verts, interpellé pour destruction abusive de végétaux sauvages, répondit : ça fait sale !
Il lui est rétorqué : vous êtes « formaté » par les clichés quotidiens des paysages d’une nature péri urbaine, plantée semée et alignée par l’homme.
Mais ne sommes-nous pas tous plus ou moins influencés par nos travaux de jardinage et surtout par la vue quotidienne des fleurs, arbustes et arbres disposés avec art dans les parcs et aux abords des voies publiques ?
Cependant, pourquoi ne pas réserver ici et là, quelques fourrés comportant sur 3 niveaux : un sol riche en humus hébergeant une faune très diversifiée (insectes, vers et mammifères ), sur lequel poussent librement des herbes, des fleurs et des arbustes de toutes sortes, sous l’ombrage des chênes, frênes, acacias etc. De petites réserves de nature en quelque sorte, lesquelles offrent un refuge aux oiseaux et animaux sauvages.
D’autant plus, que la substitution de ces fourrés par des pelouses, nécessite l’usage intensif des désherbants qui iront infecter insidieusement le sous-sol et les nappes phréatiques, rejoignant plus tard l’eau des robinets de nos petits-enfants.
Une véritable guerre chimique contre la nature !
De surcroît, cette intervention aura nécessité l’usage d’engins mécaniques gourmands en énergie non renouvelable.
Dans cette idée, au niveau mondial, parmi de nombreux exemples, peut-être avez-vous remarqué dernièrement sur une émission de Arté, des images de Bornéo, 3ème île de la planète, plantée à perte de vue d’hévéas et de palmiers pour produire de l’huile et du bio-carburant. Pour ce faire, la forêt primaire riche de multiples espèces parfois inconnues, fut passée au lance-flammes à l’aube de notre millénaire.
Désormais, ça fait propre !
Michel Dupuis