Faire découvrir et aimer la nature et
l'environnement qui nous entourent
afin de les préserver.
La commune de Saint-Genis-les-Ollières (Rhone) ainsi que l’Ouest Lyonnais constituent nos principales zones d'action.
Ces nettoyages s'inscrivent dans le cadre des actions citoyennes développées par notre association pour faire connaître/sensibliser à l'environnement.
Principalement sous forme de "Nettoyages de ruisseaux" ou "Nettoyages de Printemps", nous avons prélevés plusieurs dizaines de mètres cubes de déchets divers et variés à une époque où nos ruisseaux étaient vraiment très encombrés et très délaissés (de 1996 à 2000). D'autres actions ont eu lieu en 2004, 2010 et 2011.
Cette courte vidéo nous résume la sortie de 1996 ...
Chante-Ruisseau fait encore des siennes et s'attaque sauvagement aux ruisseaux de St Genis... où quand de nombreux bénévoles décapent le ruisseau du Ratier ...
Chante-Ruisseau fait encore des siennes et s'attaque sauvagement aux ruisseaux de St Genis... où quand de nombreux bénévoles décapent le ruisseau du Ratier ... le 24 mars 1996
A Chante-Ruisseau on aime les arbres et nous avons voulu les mettre à l'honneur lors d'une exposition photo à l'occasion des journées du développement durable.
Cette exposition s'est déroulée du 17 au 26 juin 2004 à l'espace culturel l'Escale.
"Le chêne ... et les autres"
Paysages à Saint Genis les Ollières et à Grézieu la Varenne.
Promenade catalogue au fil des saisons à travers les photos de Pierre Mas
Hélène Klein m'annonce que son pére suit de près les aventures d'une famille de faucons qui nidifie dans un trou du clocher de l'église de notre village.
M. Vuillemot me propose de monter sur son toit afin de faire ce petit film et conserver la trace de cette aventure.
En cet fin d'après-midi du 12 juillet 2012, j'observe et surtout j'entends une autre famille de faucons qui s'est installée dans les cédres de la propriété voisine à mon jardin. Le jeunes se préparent à la vie active et poursuivent leur apprentissage en volant autour des hauts connifères avec leurs cris caractéristiques.
Paroles d'Henri Goudaud, d'après un poème de Vitezlav Nezval
Quand le monde sera une étable comblée
Quand les guerres seront finies
Alors buvez mon chant comme du thé au lait
Dans des tasses myosotis
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Quand le chœur des humains fera sonner le monde
Comme un atelier de potier
Alors mangez mon chant dans une assiette ronde
Ornée d'un motif d'oignon bleu
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Dans ce monde incertain comme barque qui penche
Mordez dans mon chant travailleurs
Comme dans le pain blanc du matin à dents franches
Le pain blanc à la fraîche odeur
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
O ma patrie de monts et de rivières vertes
Moi qui t'invoque à chaque instant
Je suis comme le coq dressant au ciel sa crête
Je chante et chante tout le temps
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Chante-Ruisseau à voulu en 2002 remettre à l'honneur une ancienne tradition festive et créatrice de lien : les Feux de la Saint Jean.
Les deux fêtes de la Saint-Jean
Le feu est un symbole très présent aux solstices ou aux équinoxes. Fréquemment occasion à des feux cérémoniels, la nuit du solstice (du latin sol stare évoquant "l'arrêt" du soleil) d'été était ainsi réputée surnaturelle, comme d'autres nuits du printemps telles la Pâques ou la Saint-Georges.
Quoi qu'il en soit, la "Saint Jean d'été" (Solstice d'été, St Jean Baptiste, 24 Juin) et la "Saint-Jean d'Hiver" (Solstice d'hiver, St Jean l'Evangéliste, 27 Décembre) forment un couple étonnement contrasté. Alors que la première est une fête d'extérieur, à la fonction sociale affirmée grâce aux "feux de joie", la seconde est une fête d'intérieur toute familiale qui s'est longtemps manifestée autour d'une bûche dans la cheminée (la "bûche de Noël" ).
La Saint-Jean d'été comme la Saint-Jean d'hiver furent établies par l'Eglise pour "christianiser" les coutumes païennes préexistantes : la Saint Jean-Baptiste fut placée le 24 juin et la "Saint-Pierre Saint-Paul" le 29 juin ; de même, le choix du 25 décembre pour la nativité du Christ ("Noël" ; apparu vers 330) n'était pas anodin, il était destiné à "couvrir" les fêtes païennes du solstice d'hiver. Ceci explique qu'à plusieurs reprises l'Eglise se soit élevée contre les usages superstitieux, danses et "immodesties" de cette fête du Solstice (dans certains lieux, la pratique du feu de joie expiateur était considérée comme "diabolique").
Notons, enfin, que Saint Jean le Baptiste est, avec le Christ et la Vierge, le seul Saint dont on célèbre la nativité : c'est habituellement la date de mort d'un saint, sa "naissance à la vie nouvelle", qui est retenue pour sa fête. Le "dernier prophète" avait annoncé : "Il faut que lui (le Christ) grandisse et que moi, je décroisse".
Chante-Feux… ou,« comment Chante-Ruisseau renoue avec la tradition Celte »…
Article écrit par Christian Schirvel pour annoncer le feu d'hiver de décembre 2002 dans "Le Petit Journal de Chante-Ruisseau" ,N°14 Octobre 2002.
Deux dates importantes dans de nombreuses religions et croyances antiques. Deux événements que Chante-Ruisseau essaie de faire revivre sur St Genis les Ollières. En effet , drôle d’idée de vouloir faire un grand feu le 21 juin, quand tout le monde étouffe de chaleur ! Bonne idée, par contre de faire la même chose le 21 décembre… on y pense vraiment à Chante-Ruisseau de faire un Chante-Feu hivernal ! Mais ces deux dates sont reliées l’une à l’autre : décembre, c’est le solstice d’hiver, là où la nuit est la plus longue et le jour le plus court… on a l’impression, depuis quelques semaines, de s’enfoncer dans les ténèbres à jamais ! Mais le soleil gagne toujours et il relève la tête dès le 22 décembre… A cette occasion, on fait un feu, nécessaire à cette époque. La tradition voulait que l’on conserve de ce feu, un bûche qui n’aurait pas tout à fait brûlé. Notre bûche de Noël doit son origine à cette tradition. Puis, après être monté au zénith, notre beau soleil arrive au maximum de sa course et, dès le lendemain du 21, à son apogée, doit penser à redescendre. Symboliquement, à cette occasion, la tradition voulait qu’on fasse un grand feu, même si le temps ne le nécessitait pas. Ce feu devait être allumé avec la bûche conservée du feu de décembre précédent, afin de montrer que « tout était dans tout » et que le soleil, même victorieux, était aussi soumis à la nature… Ce « rituel » permettait de lier le passé au futur, en passant par le présent : d’où venons-nous, qui sommes-nous, où allons-nous ???
Un programme intéressant, non ?
Mais, pour Chante-Ruisseau, c’est surtout l’occasion d’organiser une super-fête entre amis pour y boire des coups, y manger, y chanter, y danser… tout en rappelant l’existence de vieilles traditions proches de la nature.
Rendez-vous à tous le 21 décembre !
Vous pouvez visionner ci-après un Rando-Trouille ou Feu de la Saint Jean d'hiver organisé par Chante-Ruisseau avec le concours des comédiens de "Masque et Pinceaux" - Décembre 2003.
Quand des sorcières visitent les forêts de Saint Genis les Ollières un soir de décembre et s'invitent au feu de la Saint Jean d'hiver ...
La fête de la Saint-Jean d'été
Une fête d'extérieur : La fête de la Saint-Jean doit être l'occasion de se rassembler, de se retrouver, de fraterniser. C'est une fête communautaire rassemblant tous les villageois et le feu était dressé à un endroit facile d'accès (une place, un lieu en hauteur, une croisée de chemins...).
Une fête sociale : Les "feux de joie", allumés par un prêtre, un notable ou le doyen de l'assemblée, donnaient à la nuit un caractère festif. A Paris, c'était le roi de France lui-même qui allumait le feu de la Saint-Jean. de façon générale, ce pouvait être l'occasion de danser ou d'organiser un bal populaire, et il était de coutume que les futurs ménages se déclarent ce soir-là.
Une fête expiatrice : On jetait autrefois dans les feux des créatures maléfiques, relatives aux sorcières (chats, crapauds, couleuvres...), et encore aujourd'hui on y lance des "sorcières", mannequins de paille ou de pâte à papier au nez crochu. Les croyances populaires associaient aussi la fête de la Saint Jean aux fées, aux lutins et aux esprits
Une fête protectrice : Les feux étaient réputés protecteurs des récoltes et la fumée qui s'en dégageait était censée purifier les danseurs et le bétail. On les disait fécondants, ce qui explique qu'on les enjambait volontiers. Les sauts promettaient aussi de se marier dans l'année et préservaient des maladies. Enfin, cendres et tisons, supposés garantir de la foudre et de l'incendie, étaient conservés ou répartis dans les champs.
Une fête magique : Les coutumes autour de l'eau (sources, fontaines, cours d'eau, mer...) étaient au moins aussi importantes que celles autour du feu. On en buvait, on en donnait à boire aux animaux, on s'y baignait... La rosée du matin était également investie de vertus magiques : on la recueillait dans un drap et on s'y roulait, par exemple ; et les "herbes de la Saint-Jean" qui en étaient imprégnées étaient cueillies comme talismans ou comme "herbes guérisseuses".
Vous pouvez visionner ci-après une vidéo annonçant le feu de juin 2005 organisé par Chante-Ruisseau.
Elle vous donne un court aperçu de l'ambiance familiale et très joyeuse de ces soirées de feu de la Saint Jean dans notre village.