Edito du Petit Journal - n° 35 - Juin 2013

Publié le 24 Juin 2013

PJCR-Mai-2013-photo-couverture.jpg

"Un ancien qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle", est un proverbe africain bien connu. Je pense que ce dicton pourrait fort bien s’appliquer à tout ce qui prend de l’âge et notamment aux constructions et aux arbres.
Qui n’a jamais éprouvé du respect pour un tilleul ou un chêne plusieurs fois centenaire  planté au centre d’un village. Très souvent creux et parfois soutenus par des étais, ils s’accordent parfaitement avec des vieilles maisons qui sont également source de repos et d’admiration pour les habitants et les visiteurs de ces lieux.
Ces vieux arbres et ces vieilles bâtisses sont la mémoire du temps qui passe et il nous faut les considérer comme un héritage et un patrimoine culturel à entretenir et à transmettre à tout prix.
Les arbres, même creux et pas toujours très droits sont aussi, aux yeux de tous les spécialistes, d’une grande richesse pour la biodiversité et en cas de difficulté on peut les entretenir et les sécuriser.
Quant aux pierres et au pisé, des artisans talentueux peuvent leur apporter une nouvelle jeunesse et les rénover pour affronter encore la fuite du temps …
Alors, sortons de notre paresse inventive et des clichés du soit-disant progrès qui veut tout structurer, rendre fonctionnel et moderniser, mais hélas, en faisant bien souvent table rase du passé.
Alors, protégeons nos vieux arbres et nos vieilles pierres … et pensons également à tous ceux qui résistent à Notre Dame des Landes, au Brésil, au Mexique..., et plus récemment en Turquie (*) pour protéger leur culture, leur patrimoine et leur environnement.
Antonio Gonzalez
(*)  Où des jeunes turcs se révoltent pour protéger leur environnement et ne pas être que des consommateurs. L’origine de la révolte des jeunes est due à un projet de destruction d’un grand parc d’Istanbul, le parc Gezi, pour y construire un centre commercial.

Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Editos

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article