agriculture et ogm

Publié le 13 Novembre 2019

Source : Inf'OGM - Veille citoyenne sur les OGM, les semences et les biotechnologies

Les OGM, ce sont les plantes transgéniques mais pas seulement... Cette vidéo fait le point sur les différents OGM, les anciens, les nouveaux...

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Actualités, #Agriculture et OGM

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Publié le 28 Juin 2012

La fin de l’indépendance, de la souveraineté et de la sécurité alimentaires
ble-large-re.jpgDepuis la sédentarisation de l’homme il y a 10 000 ans, des centaines de générations de paysans ont pratiqué la sélection génétique des semences, et nous ont transmis gratuitement des variétés culturales d’une immense diversité, adaptées aux conditions locales et accumulant des capacités d’adaptation au changement de leur milieu.
Les producteurs professionnels de semences, bénéficiant de ce patrimoine considérable, ont obtenu à force de lobbying au plan international un arsenal de règles permettant de financer leurs efforts de recherches pour l’obtention de nouvelles variétés : brevets, contribution volontaire obligatoire (taxation de la récolte plutôt que de la semence), …
C’est ainsi, par exemple, que des primes de la PAC (politique agricole commune) peuvent être conditionnées à l’utilisation de semences certifiées. Le coût de la certification des semences ne se justifiant qu’à une échelle industrielle, la PAC finance ainsi indirectement l’industrie.
Les semenciers s’accaparent nécessairement un patrimoine génétique préexistant et en général gratuit, qu’ils modifient plus ou moins pour le commercialiser ensuite.
Un bastion restait à l’écart de leur emprise économique : les semences de ferme, produites par les agriculteurs à partir de leurs propres récoltes, et les semences paysannes, issues de variétés anciennes.
La loi du 28/11/2011, passée en force sans aucun amendement sous la pression de l’UMP pour éviter un retour au Sénat majoritairement à gauche, soumet désormais les semences de ferme à une contribution volontaire obligatoire. L’objectif annoncé est de mutualiser le financement de la recherche sur les semences.
Seules 21 espèces demeurent autorisées (et taxées) en tant que semences de ferme. Les autres (dont par exemple soja, moutarde et phacélie) sont purement et simplement interdites de multiplication à la ferme !
Les derniers éléments de notre indépendance, de notre souveraineté et de notre sécurité alimentaires sont sacrifiés peu à peu aux appétits économiques de quelques opérateurs.
François MICHIELS

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Rédigé par chante-ruisseau

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Publié le 14 Janvier 2012

ogmLe 20/07/2010, le Ministre de l'agriculture Bruno LEMAIRE a inscrit au catalogue français 36 variètés de maïs génétiquement modifié Monsanto MON 810 (interdit à la culture en France depuis le moratoire décidé en 2008) et 2 variétés de maïs T25 (résistant à un herbicide dont l'usage sur le maïs est interdit en Europe). Si ce n'est pour satisfaire les lobbies, pourquoi faciliter la commercialisation de ces semences alors que la réglementation les juge douteuses voire nocives ?
Fin juillet 2010, c'est la Commission européenne qui a autorisé la commercialisation en UE de 6 nouveaux maïs OGM destinés à l'alimentation humaine et animale.
Les 11 et 12/10/2010 avait lieu à Marmande le procès de 86 faucheurs, suite à la neutralisation de 15 hectares de maïs OGM MON810. A l'époque une étude réalisée sous contrôle d'huissier mettait en évidence la contamination de tous les maïs situés à 300 m et des pollen issus de ruches à plus de 1.200 m, preuve de l'impossible coexistence des filières avec et sans OGM. La culture du maïs MON 810 fut interdite en 2008, et nombre d'autorisations de culture antérieures ont été annulées par le Conseil d'Etat pour défaut d'information.
Alors, les faucheurs auront-ils eu tort d'avoir eu raison trop tôt ?
Pour les soutenir, entrez en relation avec l'association Sans Gène http://sans-gene.org/
Alors que la tolérance zéro était jusqu'à présent la règle dans l'Union Européenne (rejet de toute importation contenant des plantes transgéniques non autorisées et non évaluées par l'AESA), la commission européenne propose de tolérer l'importation d'OGM évalués mais non autorisés.
La discussion doit avoir lieu le 15 novembre 2010, elle ne vise que les importations d'OGM à destination animale, mais risque d'ouvrir une brèche dans la protection des patrimoines génétiques.
François Michiels - Décembre 2010

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Rédigé par chante-ruisseau

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Publié le 14 Janvier 2012

Aurélie TROUVE (Co-présidente d'ATTAC) et André BOUCHUT (Ancien secrétaire national de la Confédération Paysanne) ont tenu une conférence sur ce thème à Lyon le 7 Juin 2011.
Un milliard de personnes, parmi lesquels nombre de paysans, souffrent de la faim. Les accords de libre échange, les dispositifs internationaux (accords du GATT, OMC, FMI, Banque Mondiale, Traités européens, ...) aggravent cette situation.
Tout ceci fait le jeu des pays riches et des grandes firmes, tandis que ceux qui travaillent la terre en vivent très mal.
Le sommet agricole du G20 qui aura lieu en France les 22 et 23 juin 2011 ne résoudra rien, car les pays du G20 (mis à part l'Inde), sont majo- ritairement des exportateurs de denrées agri- coles. L'un des objectifs annoncés du G20 est de réduire la volatilité des prix, mais en continuant à s'appuyer sur la finance (marchés à terme) et l'assurance (GROUPAMA pour la France). Ces dispositifs restent favorables aux plus riches. Les cours mondiaux sont des "prix de surplus", infé- rieurs aux coûts de production. Sans les aides, le revenu agricole en France est nul, voire négatif.
A la question posée "que peut-on faire pour sortir de cette impasse ?", Aurélie TROUVE répond : "agir local" (favoriser les circuits courts, marchés
locaux, AMAP, faire son jardin sans pesticides ... et tous dispositifs pour relocaliser l'économie, pas seulement pour sa petite consommation per- sonnelle mais pour contrer le libre échange) – bien avoir conscience que ces actions locales ont un effet global - "penser et agir global" : interpel- ler les décideurs et candidats aux élections pour exiger l'autosuffisance alimentaire (être capable de produire ce que l'on consomme) et la souve- raineté alimentaire (pouvoir décider au niveau d'un pays ou d'un groupe de pays du type d'ali- mentation et d'agriculture que l'on veut). Les actions engagées depuis des années par Chante-Ruisseau tant localement que globale- ment nous paraissent bien en phase avec ces réponses : rejoignez-nous en adhérant et en par- ticipant à nos réflexions et nos actions !
François Michiels -  Juin 2011

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Rédigé par chante-ruisseau

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Publié le 14 Janvier 2012

Décembre 2011- L' AMAP vient de démarrer sa 5ème saison avec des producteurs et des adhérents fidèles. La distribution habituelle de fruits, légumes, oeufs, fromages s'est étoffée au fil du temps. Il est maintenant proposé des ventes occasionnelles de veau, boeuf (élevés sur le plateau du Méginand), vin. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à venir nous rencontrer et discuter avec les producteurs lors d'une distribution dans le hall du gymnase de Saint Genis les Ollières le jeudi entre 19 H et 20 H.

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Rédigé par chante-ruisseau

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Publié le 13 Janvier 2012

Tout comme pour le territoire national, en Rhône Alpes on assiste à une inquiétante diminution de la surface agricole et des espaces naturels.
Chaque année en Rhône Alpes ce sont 3 500 hectares de terrains agricoles qui disparaissent dont 3000 hectares pour l’urbanisation et 500 ha consacrés aux infrastructures de transport. Parallèlement ce sont plus de 1 000 exploitations qui disparaissent.
C’est Gérard LERAS conseiller écologiste qui est chargé de la politique foncière au niveau de la région. Son action se décline en cinq principaux objectifs : préserver les espaces naturels et agricoles, stopper l’étalement urbain, combattre le déficit de logements et rééquilibrer les usages du sol en montagne en développant de nouveaux modèles économiques.
Ne disposant pas d’outils réglementaires propres, la tâche de la région n’est pas simple.
Mais elle peut renforcer son rôle en tant qu’organisme public associé à la mise en place des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) et établir des conventions d’objectifs  avec la Safer. Elle peut également accorder des aides aux établissements publics fonciers et aider par exemple à l’installation d’agriculteurs et au développement de circuits courts.

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Rédigé par chante-ruisseau

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Publié le 13 Janvier 2012

images-0GM.jpgEn cette fin 2011, le rapport d'un collectif d'associations a été présenté par José BOVE député européen, et Vandana SHIVA Présidente d'une association indienne, au nom d'un collectif d'associations. Il démontre que depuis 20 ans les OGM n’ont atteint aucun des objectifs promis pour réduire les pesticides et nourrir les pauvres.
En Inde, 95% du coton cultivé est issu de semences génétiquement modifiées contrôlées par Monsanto. Le prix des semences a augmenté de 8.000%. Celui des pesticides a suivi en raison du monopole. 200.000 agriculteurs indiens devenus surendettés ont été ainsi poussés au suicide. Depuis trois ans, Monsanto prétend produire des récoltes de 1 500 kilos par acre, mais les véritables chiffres sont entre 300 et 400 kilos, selon Vandana SHIVA.
En Argentine les herbicides ont été multipliés par dix et en Inde les pesticides par treize depuis l'utilisation des OGM. En Espagne, des agriculteurs ont perdu leur label bio à cause des contaminations par des cultures OGM voisines.
L'agence européenne sanitaire des aliments (AESA) se base sur les données fournies par les industriels pour décider des homologations. Des doutes sérieux sont apparus sur l’indépendance de ses membres en situation de conflit d'intérêt. Malgré cela, nombre de dirigeants politiques soutiennent cette technologie et tentent d'introduire en force les semences et récoltes OGM contre l'avis massif des populations.
Le 28/11/2011, le Conseil d'Etat a annulé le moratoire de la France sur la culture du maïs MON810, "faute pour le Ministre de l'Agriculture d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé et l'environnement".
Les faucheurs volontaires continuent à affirmer "leur opposition à tous les OGM en plein champ, qu'ils soient transgéniques ou issus de mutagénèse, destinés à l'alimentation animale, humaine ou aux agrocarburants, qu'ils soient produits chez nous ou ailleurs".

Le 28/11/2011 encore, le Parlement a adopté une loi interdisant aux agriculteurs de re-semer les graines de leur propre production sans verser une redevance aux titulaires des certificats d'obtention végétale.

Le "passage à la caisse" des agriculteurs, contraints d'acheter aux industriels semences, chimères génétiques et pesticides associés, est organisé et systématisé. Tous ces dispositifs ont pour effet la consolidation des monopoles de quelques industriels de l'agrochimie au détriment des paysans et des populations.
François Michiels

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Agriculture et OGM

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