projets routiers et autoroutiers

Publié le 7 Janvier 2021

Publié le 16 Décembre 2019

 

Et pourquoi pas, le transport par câble ?

Article proposé par les conseillers municipaux du groupe AGIR à Saint Genis les Ollières : Frédérique Novat, Anne Calendras, Patrice Le Men, Hélène Klein et Antonio Gonzalez.

La densification de nos communes va en s’accélérant … le nombre de voitures en circulation ne cesse d’augmenter, les voiries existantes sont à saturation et les problèmes liés à la pollution de l’air ne cessent de progresser.
Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) de 2017 de l’agglomération lyonnaise propose la poursuite du TOP ou « Anneau des Sciences » pour 2030, (projet aujourd’hui remis en question par le gouvernement) et la mise en projet d’une nouvelle ligne de métro pour 2030 entre Bellecour et Alaï (ligne E).
Ce projet d’une nouvelle ligne de métro, certes coûteux, est quant à lui préférable au projet d’autoroute urbaine dépassé, pollueur et ne correspondant plus aux objectifs que la France doit atteindre en matière d’émission de CO2.
D’après les dernières évolutions, cette ligne pourrait être prolongée jusqu’à Craponne, ce qui impliquerait la création de parking relais importants dans une commune déjà fortement urbanisée.
C’est ici qu’intervient notre proposition de téléphérique urbain.
En effet, un projet innovant de transport par câble pourrait être mis en place entre Craponne (ou Alaï) et Vaugneray via Grézieu en suivant le tracé de la ligne de chemin de fer qui desservait autrefois ces communes.
D’autres lignes pourraient s’y raccorder : Pollionnay, Sainte Consorce, Brindas et pourquoi pas Saint Genis les Ollières.

Irréaliste et utopique nous direz-vous ! Pas du tout, des réalisations en France et dans le monde en ont démontré la pertinence.
Ce mode de transport collectif est 5 fois moins cher qu’une route, trois fois moins qu’un tram, peu gourmand en énergie : 50 fois moins qu’une voiture et sûr : extrêmement peu d’accidents.
Les exemples ne manquent pas : Medellin en Colombie (plus d’un million de personnes transportées par métrocable chaque mois), Taipei (Taïwan), New-York, Milan (avec un projet de 17 km pour traverser toute la ville), Saragosse…
En France, la plus récente à Brest depuis 2018, connaît un vrai succès, avec quelque 800 000 passagers au cours de sa première année pleine d’exploitation contre 675 000 prévus.
Toujours en France, d’autres villes pourraient bientôt suivre cet exemple, Orléans et Toulouse. Le Téléval, long de 4,5 km, reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.

A Lyon, des projets ou des études en démontrant la faisabilité ont déjà été réalisés : tramway aérien pouvant relier les collines lyonnaises au centre de Lyon, ligne de transport aérien de la Gare de Vaise à l’Ecole Centrale d’Ecully, liaison du plateau Mornantais à Givors.
Le SYTRAL (syndicat ayant la compétence de nos transports collectifs) se doit d’étudier ces projets qui peuvent être une solution pour nos territoires.
Notre proposition est bien sûr complémentaire de celle de lignes transversales comme celle entre Charbonnières et Craponne en ce qui nous concerne et des améliorations du réseau cyclable dont nous vous avons déjà entretenu.
Nous saluons à ce sujet la mise en place tout récemment par la CCVL d’une très belle Voie Verte entre Grézieu et Sainte Consorce.

 

 

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Publié le 1 Juin 2012

Coup de théâtre : N. Sarkozy fait un cadeau électoral aux décideurs de la Loire en lançant, la veille des élections présidentielles, un appel d’offres européen pour la construction de l’autoroute A45 entre Saint-Etienne et Lyon !

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Le gouvernement sortant (et perdant) a effectué le lancement de l’appel d’offres européen de mise en concession de l’autoroute A 45 (Saint-Etiennne-Lyon) le 21 Avril dernier, veille du premier tour des élections présidentielles.
Même si les partisans de l’autoroute pensent que tout devrait aller très vite, il se trouve que le montage financier est loin d’être résolu et qu’il va falloir trouver 1,5 milliards d’euros, dans le meilleurs des cas, car après réactualisation le projet pourrait dépasser les 2 milliards.
De plus le Conseil Général du Rhône et le Grand Lyon ne souhaitent pas participer au financement.
Mais laissons pour le moment ces considérations financières de côté et essayons surtout de convaincre le nouveau gouvernement d’annuler la bêtise du gouvernement Sarkozy-Fillon.

 

Pourquoi le TOP
(Tracé Ouest du Périphérique), projet des années 80, est un mauvais projet ?

 
Les décideurs politiques actuels ont le discours suivant : « on a des difficultés aujourd’hui,  mais vous aurez la solution en 2030 ... ».
Le TOP  même s’il a été récemment rebaptisé « anneau des sciences !! » reste une infrastructure lourde, enterrée et à péage... et dépassée car conçue il y a plus de 30 ans avant la crise et sans avoir connaissance des études scientifiques montrant l’état catasprophique de la qualité de notre air.
M. Desseigne, Maire de Tassin, a raison : c’est l’asphyxie... circulation catastrophique, pollution abominable avec 55 000 véhicules sur l’Horloge chaque jour et pratiquement tout autant Boulevard du Valvert. Mais la solution du TOP qu’il défend est mauvaise.
La solution, c’est de développer massivement l’alternative à la voiture, en utilisant notamment l’argent destiné au routier.
Aujourd’hui le TOP c’est un investissemnt colossal de 2,5 milliards qui permettrait, s’il était utilisé à d’autres fins, la réalisation d’infrastructures de transports en commun durables et compatibles avec notre siècle comme par exemple la construction d’une liaison rapide entre la Gare de Saint Paul et la Part-Dieu, la mise en place d’un transport par télécabine entre le Plateau Mornantais et Givors et entre Sainte Foy les Lyon et Confluence.
Voici un exemple qui nous montre le net avantage coût/utilité en faveur des transports collectifs :
La construction du Tracé Nord du périphérique a coûté l’équivalent d’un milliard d’euros en 1990. La construction de la ligne D du métro a couté environ la même chose.
Le tronçon Nord, c’est 60 000 usagers contre        
250 000 voyageurs chaque jour sur la ligne D.
A investissement égal, le transport collectif c’est 4 fois plus efficace et avec une utilité sociale et environnementale plus forte.
L’avenir est aux modes doux, à la densification urbaine autour des centres d’activité, ... , à la mise en place d’un véritable aménagement du territoire avec des villes plus petites et à taille humaine ...
La commission nationale du débat public va bientôt mettre en place un débat concernant le projet  TOP.
Nous espérons que ce sera l’occasion d’instaurer une véritable concertation autour de la problématique des transports et des déplacements en tenant compte des réalités et des contraintes du 21 ème siècle et sans vouloir à tout prix nous imposer la solution du TOP soutenue par le Grand Lyon et le Conseil Général.
Vous pouvez écouter un très intéressant débat entre deux visions différentes de la mobilté ; Jean-Claude Desseigne, Maire de Tassin la Demi Lune et Béatrice Vessillier, Conseillère Générale écologiste (EELV).


http://www.lyonplus.com/fr/grand-debat/article/6366929/Peripherique-le-TOP-est-il-indispensable.html

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Publié le 13 Janvier 2012

Les différentes crises, l’état des finances publiques, l’avancement des réflexions des décideurs politiques, le nombre de plus en plus grandissant de personnes qui comprennent l’aberration de la construction de nouvelles autoroutes ... tout cela semble aller dans le bon sens.
Les projets autouroutiers COL (Contournement Ouest de Lyon et A45 Saint-Etienne-Lyon) sont dans l’impasse et tant mieux ... profitons donc de cela pour construire une société plus sobre, plus lente, plus saine et plus riche pour l’homme, son agriculture et ses paysages.

 

COL : Contournement Autoroutier de l’Ouest Lyonnais

TOP : Tronçon Ouest du Périphérique

A45 : 2ème Autoroute Saint-Etienne-Lyon

 
Des solutions d’une autre époque, des erreurs certaines à éviter, des projets contraires aux lois, réglements, directives (PDU, loi sur l’air, Grenelle de l’environnement, livre Blanc de la Commission européenne ...).
Ces projets, nous ne les voulons ni ICI, ni AILLEURS !

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Le Maire de Lyon et le Président du Conseil Général du Rhône (ministre actuel de surcroît), estiment que le projet autoroutier A45 entre Saint-Etienne et Lyon n’est pas un bon projet !


Concernant le projet autoroutier A 45 entre Saint-Etienne et Lyon, l’espoir renaît !
Mais faisons tout d’abord un peu d’histoire :
En 1999 déjà, Jean-Claude Gayssot, ministre de l’Equipement, déclarait à Saint-Etienne : « ce nouvel axe est indispensable ».
En 2004, J.P Raffarin 1er ministre déclarait à Saint-Etienne :  « Pour moi, l’A45 à Saint-Etienne fait partie des priorités nationales ».
Nov 2007 : François Fillon, 1er ministre, déclarait, toujours à Saint-Etienne : «  l’A45 respecte les critères de l’Environnement. … La déclaration d’utilité publique (DUP) sera prise en 2008 et l’autoroute sera ouverte en 2015, comme prévu ».
Septembre 2011 : Nicolas Sarkozy, Président de la République, affirmait à Saint-Etienne : « avant la fin de l’année tout sera décidé et cet équipement se fera ». Aujourd’hui sur un montant des travaux prévu à 1,2 milliards (1 200 millions d’euros tout de même), les  cinq collectivités concernées (Grand Lyon et Saint Etienne Métropole, Conseils Généraux du Rhône et de la Loire, Conseil Régional) et l’Etat doivent contribuer à hauteur de 700 millions d’euros pris sur nos impôts.
Mais des divisions importantes apparaissent entre les différentes collectivités.
Gérard Collomb,  président du Grand Lyon, dit « Oui à l’A45 si elle débouche au sud de Givors ».
Michel Mercier, président UMP du Conseil Général du Rhône, affirme haut et fort: « Pas question d’une arrivée dans le centre de l’agglomération lyonnaise et la vallée de la chimie. Nous refusons de financer le tracé actuel».
Pour Jean-Jack Queyranne, Président de la Région, « c’est le péage qui doit financer cette autoroute », et non les collectivités locales.
Aujourd’hui l’Etat, sans doute par manque de moyens, semble s’orienter vers un réaménagement de l’actuelle autoroute A 47 et si le projet du Maire de Lyon était retenu, il faudrait relancer toutes les procédures ce qui nous laisse encore un sursis d’au moins dix ans… pour effectivement aménager l’actuelle autoroute et pour améliorer les infrastructures ferroviaires.
Alors, soyons prudents et ne crions pas encore victoire, mais nous avons toutes les raisons d’espérer une bonne issue.

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