Le sanglier

Publié le 13 Janvier 2012

Du raffut chez Sus scrofa scrofa, ou quand le sanglier fait des ravages !

sanglier-coul.jpgEn cette période douce d’Automne, peut être aurez-vous la chance de croiser lors de vos balades en forêts un des gibiers les plus présents en France : le sanglier.
Si ce mammifère se fait discret en nos campagnes Saint-Genoises, le sanglier a connu une très forte augmentation de ses effectifs ces dernières décennies. La surabondance de cette espèce au niveau local cause d’importants dommages agricoles par le ravage des cultures, est vecteur de maladies et est à l’origine d’un grand nombre d’accidents de la route. L’actualité fait aussi état de nombreux sangliers qui font des incursions dans les villes pour visiter nos poubelles...
Par conséquent, la nécessité de réguler les effectifs de sangliers est évidente et un plan national de maîtrise du sanglier a vu le jour en 2009.
De nombreuses recherches sont actuellement menées dans le but de mieux comprendre le fonctionnement de ces populations. Sur le terrain, plusieurs prélèvements sont effectués sur les individus ramenés de la chasse et permettent notamment un traçage génétique. Tous les individus de la population étudiée sont marqués en étant jeunes, ce qui permet d’effectuer un suivi démographique de la population.
Il a été montré que l’organisation sociale du sanglier est fortement perturbée du fait de la chasse. En effet les gros mâles, trophées idéaux pour les chasseurs, sont préférentiellement visés et disparaissent peu à peu, entraînant un déséquilibre dans les classes d’âges et de sexes dans la population.
Ces recherches vont donc permettre une gestion plus performante du sanglier en limitant les impacts de la chasse sur le fonctionnement des populations notamment en ayant une politique de prélèvement plus équilibrée entre mâles et femelles. Ceci implique un dialogue entre tous les participants de la gestion cynégétique, à savoir les chercheurs, les gestionnaires et les chasseurs.


Diane Gonzalez

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  Saint Genis aime les chênes ! 

Mais savez-vous les différencier ?

chene-pedoncule-2-re.jpgchene-sessile-1.jpg

 

 

 

Dans notre commune, il existe principalement deux familles de chênes : le chêne sessile, appelé aussi rouvre et le chêne pédonculé.
Le critère le plus fiable pour les différencier est le gland. Ce dernier est rattaché au rameau par un long pédoncule pour le chêne pédonculé alors qu’il est directement inséré pour le chêne sessile. Pour la feuille, c’est généralement le contraire ; la feuille du chêne sessile possède un long petiole alors que celui du pédonculé est très court et les feuilles ont deux oreillettes à leur base. L’écorce est plutôt lisse avec des fissures longitudinales donnant de fines lanières chez le sessile. Elle est très grossière chez le pédonculé.
Des deux chênes, le pédonculé est le plus exigeant ; il demande des sols profonds, frais et bien alimentés en eau. C’est aussi le plus fragile en cas de sécheresse. Le chêne sessile est lui plus rustique et plus tolérant.
Le chêne pédoncule est celui qui est le plus présent sur notre village et dans les zones naturelles qui l’entourent où nous trouvons de très beaux spécimens âgés.
Tous ces chênes sont particulièrement présents au nord de notre commune dans les chemins et les vallons mais aussi en milieu plus urbain le long de certaines de nos rues.
Ces arbres vénérables nous apportent beaucoup; sachons les respecter et les sauvegarder pour le bonheur de nos enfants, petits enfants, arrière-petits-enfants ...

Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Faune et Flore

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