Le Petit reporter Saint Genois Juin 2011

Publié le 14 Juin 2011

Un maraîcher bio sur le plateau du Méginand ?


Un maraîcher bio bientôt sur le plateau de Méginand ? Nous l’attendons tous et espérons que ce projet aboutira rapidement, tout en restant vigilants à la préservation des zones naturelles.


Jardins familiaux dans nos proches communes


Les communes voisines de Grézieu la Varenne et de Lentilly sont en train de mettre en place des «jardins familiaux» afin de permettre le développe- ment de cette activité dans leur commune. Location des terrains, mise en place d’aménagements (clôtures, cabanes, arrivée d’eau...). Même si l’in- vestissement de départ (de 4 000 à 5 000 euros par lot sur la base de 12 à 15 lots) paraît élevé, cet investissement est vite récupéré et il est très «ren- table» notamment du point de vue social, économique ...
Il nous faut ici remarquer la volonté politique de ces communes qui ont déci- dé la mise en place et l’aménagement de ces jardins. Elles en confieront ensuite la gestion à des associations de jardiniers qui sont en cours de créa- tion.
Nous espérons que la municipalité de Saint Genis rouvrira très vite ce dos- sier qui avait été étudié au précédent mandat et qui n’avait pas été retenu alors qu’une dizaine de jardiniers étaient intéressés. Bravo à ces communes pour leur dynamisme.


Partageons la rue !


bande 1Les services voirie du Grand Lyon et la municipalité de Saint Genis ont raté les aménagements «modes doux » à l’entrée du village (après la déchetterie).
Bitume, bitume, quand tu nous tiens...
Que du minéral ! Deux trottoirs à ce niveau du village était-ce nécessaire ? Aucune protection pour séparer les piétons et les cyclistes de la voirie... et tout cela sans aucune concertation avec Chante-Ruisseau et les élus d’Agir.
Ici, on avait de la place pour faire des aménagements plus qualitatifs, sécu- risés et davantage intégrés à la nature... dommage car dans les autres com- munes on se débrouille mieux.
Nous espérons qu’on ne loupera pas la suite de l’Avenue Pradel jusqu’à Valfleuri mais aussi les rues Sartoretti et Marius Poncet qui seront prochai- nement aménagées.
Proposition de Chante-ruisseau pour l’Avenue Pradel : puisqu’il existait déjà un trottoir d’un côté, on pourrait aménager une véritable voie verte à droite dans le sens de la montée à l’aide d’un écran de verdure comme nous l’avons dans de nombreuses communes environnantes (Lentilly -voir photo ci-dessous-, La Tour de Salvagny, Tassin ...).
La voirie doit être partagée entre les véhicules, les piétons et les cyclistes. C’est prévu par la loi qui oblige les collectivités à prévoir de tels amé- nagements lors des réfections de voirie.

 

Arbres coupés ... EBC

arbres-coupes.jpgEncore des arbres abattus dans un secteur clas- sé en EBC (Espace Boisé Classé) dans le val- lon du Méginand en bordure du Chemin des Monts d’Or. Ce fait a été signalé à la Mairie qui a dressé Procès Verbal et l’a transmis au Procureur. Le propriétaire a fait prévaloir le fait qu’il n’était pas informé de ce classement. Chante-Ruisseau et le Groupe Agir ont demandé à la Municipalité qu’une informa- tion soit faite sur le bulletin Municipal et qu’un courrier recommandé soit adressé aux propriétaires de la commune possédant des arbres classés. Didier Cretenet, adjoint à l’urbanisme nous a promis une information personnalisée auprès de tous les propriétaires ayant des espaces boisés. Avant tout abattage ou élagage, il faut se renseigner en Mairie sur la protection administrative des arbres en cause.


Les espaces verts à Saint Genis 

espaces-verts.jpg« En matière de gestion de nos espaces verts, nous recherchons un équilibre entre l’écolo- gie, l’esthétique, les envies de la population et le choix politique de Madame le Maire », nous dit Kevin Bornatico responsable des espaces verts à Saint Genis depuis janvier 2011. Dressons un rapide état des lieux avec notre jeune responsable des espaces verts : L’arrosage est toujours réalisé le matin entre 6 et 8 h pour respecter l’arrêté sécheresse et en priorité avec l’eau de pluie des cuves de récupération enterrées sous l’Escale et sous la crèche et aussi utilisation du puits de la maison Picaud Brosse. Mais l’eau de pluie récupérée n’est pas suffisante et la municipalité utilise également l’eau du réseau. Dans certaines zones il est pratiqué l’arrosage automatique. Pour éviter l’évaporation et nourrir également la plante, la technique du « mulching » (qui signifie « paillage » en anglais) est également utilisée en faisant appel aux broyages de nos propres végétaux mais aussi en achetant du chanvre et de la coque de cacao. Cette technique permettant d’économiser environ 40 % de la consommation d’eau. La commune utilise également son propre compost réalisé à l’aide des déchets verts. Les amendements se font principalement par du fumier en granulé déshydraté et de maniè- re marginale, pour les jardinières de la Mairie, avec de l’engrais chimique à diffusion lente. Le désherbage est manuel à 90 % sauf pour le cimetière et l’anneau de footing au stade. Pratiquement pas de traitement chimique pour les plantes « où nous laissons la nature faire son travail» nous dit Kevin et « n’utilisons les pesticides que de manière exceptionnelle ». L’écusson de la place Charles de Gaulle est totalement réalisé avec des produits naturels (ardoise, roche volcanique, gore...). Une orientation importante : diminuer l’utilisation des plantes annuelles qui sont plus coûteuses à mettre en œuvre (coût d’achat et entretien importants) et s’orienter vers plus de plantes vivaces. En conclusion, nous apprécions cette gestion raisonnée des espaces vers à Saint Genis et
nous souhaiterions : - que la récupération d’eau de pluie soit plus importante en incluant obli- gatoirement des cuves sous chaque nouvelle construction municipale ; - la diminution des balconnières et autres bacs coûteux en temps d’en- tretien et en eau d’arrosage ; - que l’on diminue totalement les traitements chimiques encore utilisés en testant des techniques manuelles et/ou naturelles. - que pour les plantations en alignement on choisisse des variétés locales et des essences plus classiques type tilleul, érable, charme, frêne..., avec des jeunes sujets pour limiter les échecs ; - la poursuite de la mise en place des bandes fleuries (comme devant l’entrée des Grandes Trêves ou à l’entrée du lotissement des Lavandières) qui offrent une alternative très intéressante aux bandes engazonnées sur le plan esthétique mais aussi écologique. Utiliser et favoriser les plantes et les fleurs plus résistantes à la sécheresse ; - continuer à soutenir des riverains et/ou des propriétaires volontaires pour l’en- tretien de certains espaces comme rue du Vorlat ou au 31 rue Marius Poncet.

Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Le petit reporter Saint Genois

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