Publié le 12 Mars 2015
Ce dimanche 8 mars, il faisait très beau et une soixantaine de personnes dont certaines des communes voisines sont venues afin de faire mieux connaissance avec notre cher Ratier.
Nous partons de la Place de l’Eglise et descendons la Rue Riberon où, au niveau du virage, lieu dit « Le Panorama», on a une vue plongeante sur le vallon.
A ce niveau nous avons le témoignage de Marie-Paule Voorhoeve (Famille Lachana) :
« C’est là où je gardais les vaches, maintenant ce sont des bois mais avant toutes ces maisons c’étaient des prés … J’avais huit ans et un troupeau de vaches à garder toute seule, la forêt en bas du vallon me semblait très grande et j’avais peur en la traversant ».
Nous empruntons l’Allée des Amoureux pour rejoindre le chemin qui suit le cours du ruisseau. Hélène Klein nous parle aussi des différentes guinguettes qui existaient le long du Ratier et qu’on retrouvait aussi tout le long du vallon jusqu’à Tassin (voir le bar «le Tabagnon» à Alaï) : « les lyonnais prenaient le train et descendaient à Tassin Bourg, marchaient sur le chemin Finat Duclos et venaient là danser, jouer aux boules … J’ai des photos de famille où on voit attablés …»
François Michiels, à partir de l’ouvrage édité par l’Association le Tabagnon, Saint Genis les Ollières, nous raconte l’histoire de la Source thermale Olika et aussi de la piscine Intercommunale Saint Genis/Craponne qui a existé pendant quelque temps sur le Ratier ...
Nous avons également pu voir une cressonière qui mériterait d’être mieux entretenue et une autre moins connue près de la rue de la Vallée.
Notre spécialiste géologue et naturaliste Jean-Louis Gomez nous présente également une explication très savante sur la géologie locale :
«Le plateau lyonnais est émergé depuis le Crétacé moyen (-93 millions d’années). Il a subi depuis une intense érosion qui a décapé toute la couche sédimentaire secondaire sauf au Mont d’or.
Lors de la mise en place du réseau hydrographique, il y a 5 millions d’années, le Rhône passait sur le plateau un peu à l’est de Saint Genis les Ollières : on retrouve les galets du Rhône au bord du Ribes et du Méginand. Le fleuve a ensuite occupé un lit plus à l’est, où il se trouve actuellement. De petites rivières ont entaillé le plateau avec une direction générale Ouest-Est Durant les glaciations quaternaires, elles vont creuser périodiquement le plateau. Le Ratier par exemple occupe une vallée profonde de 50 m par rapport au plateau (altitude plateau : 260 m, Ratier à la confluence avec le Ribes 216 m) ».
Pour finir, nous empruntons, depuis la passerelle de la Rize, la rue et le chemin du Moulin. Avec l’accord de l’agriculteur Georges Michallet, nous rejoignons ensuite le « Pont Romain » puis remontons vers l’Avenue Mérieux au niveau du « Vitrail Saint Genois » entre la ferme Michallet et le Château d’eau.