Publié le 13 Janvier 2012

prunellier coul

A Saint Genis, le prunellier sauvage (épine noire) est très présent dans les haies.
Saviez-vous que ses fruits, les prunelles, peuvent être utilisés confits dans une saumure de vinaigre de vin, d’eau sucrée et de sauce de soja et peuvent accompagner vos terrines végétales ou le riz ?


Trempage : 24 h - Préparation : 10 min - Cuisson 2 à 3 min - Macération : 3 mois.


Pour un bocal de 250 g : 150 g de prunelles, 1 petite branche de thym, 3 grains de poivre vert, 6 grains de coriandre, 30 ml de vinaigre de vin, 30 ml d’eau, 30 g de sucre de canne, 2 c. à soupe de sauce de soja.


1. La veille faites tremper les prunelles dans un saladier rempli d’eau fraîche
2. Le jour même, rincez-les abondamment. Egouttez-les et déposez-les dans un bocal parfaitement propre.
3. Ajoutez le thym, les grains de poivre et de coriandre.
4. Mélangez le vinaigre, l’eau et le sucre dans une petite casserole. Portez lentement à ébullition puis éteignez dès les premiers bouillons.
5. Versez la saumure bouillante sur  les prunelles et fermez hermétiquement.
6. Patientez 3 mois avant de consommer.

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Merci à Serge pour nous avoir sélectionné cette recette.

Recette extraite du livre : « L’appel gourmand de la forêt » de Linda Luis aux éditions La Plage

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Cuisine

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Publié le 13 Janvier 2012

vargas.jpgFred Vargas, de son vrai nom Frédérique Audoin- Rouzeau, est une femme de lettres française. Auteur de romans policiers à fort succès dont le tout dernier : L'armée furieuse, paru en Mai 2011, Editions Viviane Hamy.

 

"Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.
Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance, nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusé.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marré.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes. Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) que l’on n’a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.     Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissé jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi ou crevez avec moi.
Évidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eût jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marré).
S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la  Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore".

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Poésie - Humour

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Publié le 13 Janvier 2012

Poème, rédigé par LE KOUDDAR pour les Etats généraux pour un monde vivable.

«Nos chemins se croiseront puisque nos rêves se ressemblent... »
 
Je veux croire que chaque homme
Au fond de son coeur gros
Préfère encor' l'amour
La justice, le respect.
Il cultive l'idéal,
Il reconnaît le Beau,
Il imagine toujours
Un nouveau monde quand
Son utopie demeure
Pour voir la liberté
Déshabiller les peurs
En sauvant LA maison.
« Nos désirs s'uniront si ces maux nous rassemblent ... »

Fantasme ! Leurre ! Espoir !
J'entends rire, se moquer
L'état se prostitue...
Qu'ont-ils à proposer ?
On s'indigne, je névrose
Mais donne ici mes vers
Atomes d'illusion,
Poésie d'univers,
A construire en son nom...
Nous n'avons plus le choix :
Nos particules s'envolent
Pour créer autre chose.

« Nos idées bâtiront quelques possibles ensemble … »

 © Le Kouddar  "Le S.O.S poétique est déclaré !"  (Association leSpOetiqueS) http://www.leSpOetiques.net

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Poésie - Humour

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Publié le 13 Janvier 2012

nucleaire-arreter-et-reflechir.jpgLe tribunal correctionnel de Nanterre vient d'infliger à EDF 1,5 M€ d'amende, plus 500 k€ de dommages et intérêts au profit de Greenpeace et 50 k€ au profit de Yannick JADOT, aujourd'hui porte parole d'Eva Joly, le tout assorti de prison ferme pour les deux plus hauts responsables de la sécurité d'EDF, pour piratage informatique des ordinateurs de Greenpeace en 2006.
Selon Yannick JADOT, victime d'EDF interviewé par Reuters : "C'est le triple zéro d'EDF. Le nucléaire est une faillite industrielle, financière et clairement une faillite morale"
Quant à SOCATRI, filiale d'AREVA, France Nature Environnement vient d'obtenir devant la cour d'appel de Nîmes sa condamnation à 300 k€ d'amendes pour pollution. 74 kgs d'uranium avaient été déversés en juillet 2008 dans un affluent du Vaucluse. Cette quantité correspondant à 30 fois l'autorisation annuelle de rejets avait été qualifiée à l'époque par SOCATRI comme n'étant "pas un fait grave".
Des brèches dans l'omerta sur les turpitudes de la filière nucléaire commencent enfin à s'ouvrir.         
François Michiels

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Nucléaire - énergie

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Publié le 13 Janvier 2012

Tout comme pour le territoire national, en Rhône Alpes on assiste à une inquiétante diminution de la surface agricole et des espaces naturels.
Chaque année en Rhône Alpes ce sont 3 500 hectares de terrains agricoles qui disparaissent dont 3000 hectares pour l’urbanisation et 500 ha consacrés aux infrastructures de transport. Parallèlement ce sont plus de 1 000 exploitations qui disparaissent.
C’est Gérard LERAS conseiller écologiste qui est chargé de la politique foncière au niveau de la région. Son action se décline en cinq principaux objectifs : préserver les espaces naturels et agricoles, stopper l’étalement urbain, combattre le déficit de logements et rééquilibrer les usages du sol en montagne en développant de nouveaux modèles économiques.
Ne disposant pas d’outils réglementaires propres, la tâche de la région n’est pas simple.
Mais elle peut renforcer son rôle en tant qu’organisme public associé à la mise en place des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) et établir des conventions d’objectifs  avec la Safer. Elle peut également accorder des aides aux établissements publics fonciers et aider par exemple à l’installation d’agriculteurs et au développement de circuits courts.

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Agriculture et OGM

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Publié le 13 Janvier 2012

Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Cultivons notre jardin

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Publié le 13 Janvier 2012

images-0GM.jpgEn cette fin 2011, le rapport d'un collectif d'associations a été présenté par José BOVE député européen, et Vandana SHIVA Présidente d'une association indienne, au nom d'un collectif d'associations. Il démontre que depuis 20 ans les OGM n’ont atteint aucun des objectifs promis pour réduire les pesticides et nourrir les pauvres.
En Inde, 95% du coton cultivé est issu de semences génétiquement modifiées contrôlées par Monsanto. Le prix des semences a augmenté de 8.000%. Celui des pesticides a suivi en raison du monopole. 200.000 agriculteurs indiens devenus surendettés ont été ainsi poussés au suicide. Depuis trois ans, Monsanto prétend produire des récoltes de 1 500 kilos par acre, mais les véritables chiffres sont entre 300 et 400 kilos, selon Vandana SHIVA.
En Argentine les herbicides ont été multipliés par dix et en Inde les pesticides par treize depuis l'utilisation des OGM. En Espagne, des agriculteurs ont perdu leur label bio à cause des contaminations par des cultures OGM voisines.
L'agence européenne sanitaire des aliments (AESA) se base sur les données fournies par les industriels pour décider des homologations. Des doutes sérieux sont apparus sur l’indépendance de ses membres en situation de conflit d'intérêt. Malgré cela, nombre de dirigeants politiques soutiennent cette technologie et tentent d'introduire en force les semences et récoltes OGM contre l'avis massif des populations.
Le 28/11/2011, le Conseil d'Etat a annulé le moratoire de la France sur la culture du maïs MON810, "faute pour le Ministre de l'Agriculture d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé et l'environnement".
Les faucheurs volontaires continuent à affirmer "leur opposition à tous les OGM en plein champ, qu'ils soient transgéniques ou issus de mutagénèse, destinés à l'alimentation animale, humaine ou aux agrocarburants, qu'ils soient produits chez nous ou ailleurs".

Le 28/11/2011 encore, le Parlement a adopté une loi interdisant aux agriculteurs de re-semer les graines de leur propre production sans verser une redevance aux titulaires des certificats d'obtention végétale.

Le "passage à la caisse" des agriculteurs, contraints d'acheter aux industriels semences, chimères génétiques et pesticides associés, est organisé et systématisé. Tous ces dispositifs ont pour effet la consolidation des monopoles de quelques industriels de l'agrochimie au détriment des paysans et des populations.
François Michiels

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #Agriculture et OGM

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Publié le 13 Janvier 2012

Organisation de débats, expositions, projection de films, sensibilisation du public à l’écocitoyenneté.
     Comment économiser l’énergie pour faire mieux avec moins.
    Les transports dans l’Ouest lyonnais et le projet de site propre.
    Exposition sur l’Eau, sur le Chêne et autres paysages à Saint Genis et Grézieu.
    Débat contradictoire sur le traité Constitutionnel Européen.
    Les OGM c’est quoi ? (film conférence suivi d’un débat)
    Projection du film «Cultivons la terre» et débat avec le public et des agriculteurs.
    Quelles rénovations écologiques pour votre maison ?

conf-2-copie-1.jpg

Sorties nature, jeux, rallyes.

  •     Randonnées des 8 villages.
  •     Un dimanche sans voitures à Saint Genis.
  •     Sortie découverte des arbres.
  •     Visite d’un centre de tri.
  •     Sur les traces du projet de la déviation/pénétrante de Saint Genis les Ollières.
  •     Découverte du plateau du Méginand zone naturelle et agricole.
  •     Découverte des oiseaux, des Orchidées sauvages, Connaissance des champignons.
  •     Connaissance des champignons.

sorties-web.jpg
 

Nettoyages de ruisseaux.
nettoyage-pele-mele-web.jpg
 

Edition d’un périodique gratuit, de guides de randonnée, de photo-cartes, d'ouvrages sur les oiseaux ... + dinfos
   cartes-web.jpg
Animation, partage et convivialité au sein du village :
    Organisation de Chante-Feu : le feu de la Saint Jean à Saint Genis


    Le Troc Plantes de Chante-Ruisseau   
 Chante-Jardins-2-web.jpg
 

Mise en place d’un jardin partagé expérimental et aide à la création d’une AMAP.
amap-web.jpg

Contributions aux enquêtes publiques, aux projets locaux et départementaux.

Force de proposition au sein de la Municipalité, dans les comités consultatifs, au Plan Nature, au Sagyrc ...

Recours et d’actions en justice en cas de pollution ou d’atteinte grave à la nature et à l’environnement.

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Rédigé par chante-ruisseau

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Publié le 13 Janvier 2012


Tous-au-Larzac fichefilm imagesfilmUn film-documentaire «Tous au Larzac» de Christian Rouaud, durée 1h58mn
Affrontement du faible contre le fort avec 10 ans de resistance, d’intelligence collective et de solidarité et au bout la victoire. Ce film n’est pas une évocation nostalgique du passé mais un hymne à la terre et aux hommes. Du carburant pour ces temps de crise.

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Rédigé par chante-ruisseau

Publié dans #A lire - à voir - à écouter ...

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Publié le 13 Janvier 2012

en finir avec

« En finir avec le nucléaire, Pourquoi et comment ?», Benjamin Dessus et Bernard Laponche, 176 pages, édition du Seuil, 13 €.

C'est un livre qui a l'avantage sur un sujet très controversé d’être clair, précis et compréhensible par tous. En moins de deux cents pages, les auteurs nous expliquent chiffres à l'appui que l'on pourrait se passer progressivement de nos centrales nucléaires sans pour autant faire exploser le prix du kilowatt/heure ni augmenter d'une façon importante nos émissions de CO2.
Ils nous démontrent  également que la demande en énergie peut être maitrisée avec une vraie volonté politique. C'est un ouvrage qui contient toutes les données chiffrées et toutes les références nécessaires pour nourrir notre réflexion personnelle afin de pouvoir participer pleinement au débat sur le nucléaire en France .   Y.L.

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Rédigé par chante-ruisseau

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